G comme Point G
 » les meilleurs potions et nourritures qui puissent exister seront inefficaces
si vous ignorez le Tao de l’Art d’aimer ou si vous n’y croyez pas.. » (Ko Hong, alchministe chinois du IVème siècle)
Au pays des vieilles – mais nullement désuètes – chinoiseries, les pratiquants du Tao de l’amour l’appelaient la « perle noire ». C’était plus poétique que le « point G »… ce qui ne les empêchaient pas de donner moult précisions pour aider les amoureux à trouver chez la femme ce lieu mystérieux qui fait rougir de plaisir.
Mais avant de se plonger dans des livres pour apprendre à prendre le bon chemin qui mènera vers cette perle qui se cache quelque part sur le devant du Yoni de la femme, faire d’abord confiance à cette magie qui opère pendant l’acte d’amour et qui fait aller là où le désir appelle.
Elle, elle sait que ce lieu existe en elle et qu’il ne demande qu’à être doucement, amoureusement, voluptueusement visité. Lui met tous ses sens à l’écoute de cet appel des profondeurs. Il sent que c’est par là qu’il faut délicatement passer pour ensuite explorer chaque millimètre de la grotte et glisser lentement le long de la paroi pour à un moment savoir que c’est ici qu’il faut rester.
Car la perle apparaitra alors sous ses doigts, fragile et dense à la fois. Et la danse de l’extase pourra commencer…
Eve François & Carine Anselme
(extrait 1001 secrets de bonheur à deux, ed Prat)